Témoignages
C'était quand on a déconfiné et qu'on avait enfin le droit d'aller voir nos proches à l'extérieur. J’ai suggéré d’aller voir ma sœur dans sa cour. Tout de suite, ça a été l’orage, les regards de mépris, les soupirs découragés… comme si j’étais vraiment irresponsable de penser faire ça. On est pas allé finalement.
Femme | 24 ans
Est-ce que je vais être obligée de porter plainte ?
Est-ce que je vais être obligée de quitter mon conjoint ?
Est-ce que je peux être hébergée à L’Accueil pour Elle même si mon conjoint ne m’a jamais frappée ?
Questions fréquentes
Aider son amie
Toute personne peut vivre des conflits avec son partenaire. Ce qui est important, c’est de bien exprimer ses frustrations sans tendre vers la violence. Exprimer sa colère fait aussi partie de l’affirmation et doit être fait dans le respect de soi et de l’autre. On ne peut pas toujours être d’accord avec l’autre et c’est correct de l’exprimer de la bonne façon.
Toute personne peut vivre des conflits avec son partenaire. Ce qui est important, c’est de bien exprimer ses frustrations sans tendre vers la violence. Exprimer sa colère fait aussi partie de l’affirmation et doit être fait dans le respect de soi et de l’autre. On ne peut pas toujours être d’accord avec l’autre et c’est correct de l’exprimer de la bonne façon.
Comment un conjoint exprime sa colère : Cette question est souvent le point de départ pour évaluer si la personne a des comportements violents. Si une amie nous raconte que son conjoint lui fait peur quand il est en colère ou qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour ne pas l’énerver, c’est peut-être un signe de violence conjugale. Si on pense que cette amie est victime de violence conjugale et qu’on est à l’aise de lui en parler, on peut la questionner sur comment elle se sent dans sa relation de couple. On peut l’amener à se questionner sur les comportements de son conjoint. On peut aussi lui faire part des options qu’elle a, soit de rester avec lui, soit de le quitter ou d’aller chercher de l’aide pour faire face à la situation.
En cas de violence conjugale, la médiation familiale et la thérapie de couple ne sont pas conseillées. La violence conjugale n’est JAMAIS un problème de communication dans le couple. C’est toujours un des deux partenaires qui fait le choix d’avoir des comportements violents, indépendamment de ce que ça fait vivre à l’autre. Peu importe la situation, on peut réagir de différentes façons mais le recours à la violence n’est jamais une option. C’est important de le rappeler à la femme qui vit de la violence conjugale afin d’essayer le plus possible de réduire son sentiment de culpabilité.
Sans lui mettre de pression pour qu’elle porte plainte ou qu’elle quitte son conjoint, on peut lui parler des différents services qui sont offerts par le centre d’aide et d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale de sa région. Souvent, on pense à tort que c’est seulement une maison pour les femmes qui ont besoin d’hébergement ou qui vivent de la violence physique.
Il est parfois difficile, pour toutes sortes de raisons, de trouver les mots justes pour aider une amie victime de violence conjugale. En tout temps, pour savoir comment l’aider, nous pouvons téléphoner nous aussi à l’Accueil pour Elle au 450-371-4618.
SOURCES :